Olivia est une très belle jeune femme. Sa chevelure blonde et ses yeux bleus vous font s’en doute penser a une petite poupée de porcelaine. Elle aime changer de coiffure passant du lisse au bouclé a sa guise. Ses lèvres sont parfaitement dessinées et s’accorde avec son rouge à lèvre aux couleurs naturelles. La jeune femme procède une silhouette harmonieuse et svelte. Son style vestimentaire est assez chic mais discret à la fois. Olivia n’aime pas ce faire remarquer. Son air enfantin et la petite étincelle dans ses yeux ne vous laisseront pas indifférent. Sa démarche lycéenne et son manque de charisme confirme le manque de contact humain.

Enfantine, timide et tremblotante, Olivia reste dans un univers qui n'appartient qu'à elle. La sociabilité n'est pas une chose avec laquelle la gamine est alaise. Solitaire et accrochée à ses convictions, elle ne déroge jamais à ses principes. Olivia est atteinte de troubles mentaux et fait des crises d'angoisse à fréquence irrégulière. Peu de personnes savent stopper ce phénomène qui pourrit sa vie depuis ses dix ans. La belle blonde est très sensible et à la larme facile. Elle refuse de grandir, ne voulant pas perdre le dernier contact qu'elle a avec son père adoptif. Olivia est très intelligente mais préfère renvoyer une image niaise et futiles pour ne pas qu'on s'intéresse à elle. La jeune femme est très réservée, vous ne pourrez jamais sonder son âme ou tirer une vérité de sa bouche. Touchante et attachante, elle sait très bien comment vous attendrir. Olivia n'a plus rien à perdre et compte vivre sa vie sans ce soucier du mal qu'elle fait.

Commençons par le début, le début dans un chaos à la limite d'un films aux goûts plutôt douteux. Je suis née en Californie dans une famille de mafieux sans scrupules. Heureusement, je ne les ai jamais connu. Une semaine après ma première bouffée d'oxygène, un homme venait m'enlever en pleine nuit. Cet inconnu se voulait être un ennemi de ma famille biologique. Je ne sais toujours pas pourquoi il m'a épargné. Dans tous les cas, je quittais le cocon familial pour connaître les premières péripéties de mon existence dans une petite commune de Louisiane. Je grandissais aux côtés d'inconnus qui ne m'apportaient que peu d'importance mise à part l'homme qui m'avait arraché à ma famille. Personne ne devait s'attacher à mon petit minois d'enfant, je servais simplement de vengeance et d'un excellent moyen de pression sur mes parents. Les années passées à grandes vitesses sans que je reçois l'amour dont j'avais besoin. Apprendre a marcher seule s'avérait être une réussite pour ma part. Nourris aux pâtes et steak haché, je ne pouvais pas avoir envie de sucreries car je n'en connaissais pas l'existence. A mes six ans, je me fis transférer chez un homme pour qu'il m'élimine. A peine arrivée dans ce monde dont mon utilité se résumait à un simple pantin, on me condamnait à une mort rapide. Je ne savais même pas encore parler, le manque de contact humain atrophiait mon apprentissage. On m'amenait donc chez Alonso Rosenmoon, une grosse tête dans les chasseurs de primes et autres magouilles que je ne peux pas lister. Il vivait seule, répétant inlassablement qu'il n'y avait pas de place dans sa vie pour les sentiments, aussi volatiles qu'ils soient. Je garderais toujours à l'esprit notre première journée, c'est d'ailleurs un des seuls souvenirs de mon enfance. Une fois chez lui, le mafieux me déposait sur son lit avant de faire ses valises. Je ne comprenais pas vraiment la situation mais je serrais ma girafe en peluche, la confiance en l'autre ne faisait pas partie de mes habitudes. L'homme remettait mes affaires et les siennes dans la voiture avant de prendre la route pour l'aéroport le plus proche. Alonso planifiait ce manège depuis l'annonce de sa mission. Il avait des valeurs et se refusait de faire du mal à un enfant. Le requin simulait sa mort ainsi que la mienne avant de faire en sorte que tout le monde soit informé. Pendant ce temps, nous étions dans un avion qui nous emmenait en Italie. Pied sur la terre ferme, il s'empressait de m'expliquer nos nouvelles identités alors que je ne savais pas parler et j'étais incapable de comprendre quoi que ce soit. N'ayant pas de nom, Alonso me nomma Olivia Summer et m'apprit vite le langage ainsi que mon histoire. Il avait changé d'identité pour s'appeler Andres Blueburn. Une fois les papiers officiels, l'homme m'adoptait et me fit scolariser dans une école américaine de la ville.

Ma scolarité fut de courte durée. Étant instable après les épreuves que je devais traverser, ma sociabilité se réduisait à un échec. Alonso prenait mon éducation en main et me faisait les cours à domicile en s'émerveillant devant mes progrès constants. Je m'avérais être vive d'esprit, l'apprentissage n'était pas une barrière pour moi. Le requin s'avérait être un vrai père pour moi, je recevais enfin un amour inconditionnel. Il me gâtait et pouvait se permettre des folies avec l'argent sale qui remplissait son compte en banque. A l'age de dix ans, nous étions inséparables. Dormir, manger, rire et pleurer, nous faisions tous ensemble au point de renvoyer l'image une relation de couple. J'adorais le voir sourire, c'était ce qui me donnait la force de me battre chaque matin pour garder nos vies secrètes. Tout était parfait jusqu'à ce que je montre les premiers signes de ma maladie mentale. Des crises d'angoisses, une certaine violence et la peur des autres. Je survivais dans des émotions que je ne contrôlais plus. Mon manque de vie sociale venait m'enfoncer un peu plus dans ce néant qui m'enfonçait un peu plus chaque jour. Alonso s'acharnait à m'aider, prenant tout son temps pour me voir heureuse comme autre fois. Mes démons rendaient mon existence impossible, la décision de voir un psychologue était judicieuse. De dix à seize ans, je me faisais suivre par une anglaise qui savait me calmer. Mon père adoptif prenait exemple sur elle, il me rassurait avec des paroles mais surtout, il m'emprisonnait dans ses bras lors des pires moments. Une fois sous contrôle, Alonso décidait qu'on pouvait retourner en Amérique pour qu'il regagne un peu d'argent. Je savais très bien ce que cela voulait dire. Il allait reprendre ses activités et je ne pourrais plus vivre avec lui. Une fois dans l'avion, je ne pouvais cesser de pleurer. L'idée de ne plus dormir en sécurité à sa gauche me terrorisait.

Arrivée à Gotham, Alonso reprenait son identité en clamant le complot. Tout le monde avait oublié l'enfant ballotée et personne ne posait de question sur ma propre vie. Je ne pouvais cependant plus vivre avec mon père adoptif pour éviter les soupçons, il me payait donc un appartement dans le cartier nord de la ville en me promettant de passer tous les jours. Je prenais mes études en main pour obtenir une place dans la faculté de lettre et réaliser mon rêve, devenir écrivain et coucher mes pensées sur des feuilles blanches. Il s'avérait que Alonso ce faisait rare, ne venant que lors de mes crises. Je ne sentais plus son amour dévorant envers moi ni les attentions qu'il avait toujours eu. La solitude se faisait pesante. A dix-huit ans, je décidais donc de sortir pour entrer à l'université comme toutes les personnes de mon age. Bien sur, je longe les murs et personne ne m'a fait connaître l'amitié. Je suis la nouvelle un peu bizarre qui fait juste acte de présence et décroche toujours la première place dans la classe. Je restais égale à moi-même, souffrant de l'absence du seul qui m'avait porté dans un torrent d'amour. J'ai à présent vingt et un an, mon existence insignifiante n'a pas évoluée mais je sens que les choses vont changer. Je veux contrôler mes crises sans l'aide de l'homme qui feint l'indifférence pour garder sa vie. Connaître l'amour et l'amitié. Secretement, j'espère pouvoir retrouver mon père sur son propre terrain pour retrouver son estime. Je serais prête à tuer pour qu'il m'aime encore. N'oubliez pas que je suis déséquilibrée.